Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
HOMEOLOOK, homéopathie, science et médecine ... blog de Philippe Marchat
22 septembre 2013

Le vertige des hauteurs (un "rien" qui a un sens)

Nous en étions donc, il y a peu, à cette peur du vide (un médicament sans "substance active" à l'intérieur, quel horreur) qui anime, agite ou inquiète pluôt, les détracteurs de l'homéopathie. La peur de vant le "vide" des dilutions utilisées. Car l'homéopathie ne prétend pas soigner les patients avec trois fois rien mais avec des milliards de fois moins que rien. Voila qui n'est pas rien, comme aurait dit Raymond Devos.

Mais ce prodige ne donne le vertige que parce que nous sommes habitués à l'emploi de la force, aux démonstrations de puissance. En tous genres et de force thérapeutqiue en médecine. On veut du puissant, de l'injectable, du nouveau, du médicament de "dernière génération". Pas de la poudre de perlimpinpin. 

Mais le médicament homéopathique, s'il ne peut revendiquer cette force tant à la mode, ce médicament qui contient moins que rien, est, disais-je dans notre dernier texte, porteur d'information et de sens pour l'organisme, pour le vivant (je précise vivant car les mêmes médicaments agissent aussi bien chez les humains que chez les animaux) qui l'absorbe. C'est donc un "rien" qui a un sens. Mais quel sens ? 

Chacun connaît l'expression couramment utilisée pour caractériser l'homéopathie, de thérapeutique qui "soigne le mal par le mal". Elle fait référence au fait que l'on donne au patient, de façon très diluée (tellement qu'il n'ya plus de molécules de la substance en question) une substance qui a fortes doses, voire à dose toxique, provoquerait les mêmes troubles que ceux que présente le patient. 

On pourrait donc dire, par métaphore, pour éclairer un peu les choses, les faire comprendre ou, à tout le moins, les faire "deviner", sentir, que le médicament homéopathique vient "dire" à l'organisme voila de quoi tu souffres, voila "ton tableau", voila le déséquilibre dans lequel tu es et dont tu n'arrives pas à te sortir. Et ceci susciterait, une fois la reconnaissance faite de la situation, la mise en oeuvre (indirecte, seocndaire comme pour le feu vert qui met, indirectement, en oeuvre le moteur) des mécanismes d'auto-régulation, d'auto-defense et d'auto-guérison dont dispose tout vivant (car, on l'oublie un peu trop, quand on se coupe, on cicatrise tout seul, un os cassé se consolide tout seul, etc.). 

Ce qui est frappant quand on a prescrit le "bon" médicament homoépathique à un patient, c'est de voir celui-ci "se rétablir" et retrouver son équilibre. On a le sentiment que "les choses" se remettent en place, que ce qui posait problème, peu à peu, cesse de le faire. Il est fréquent d'entendre, alors, dans la bouche du patient, celui-ci dire, non pas, ou en tout cas pas seulement, "je suis guéri, je vais mieux" mais, de façon presque émouvante, "vous savez, je me retrouve enfin, cela faisait des années que je ne m'étais pas senti aussi bien, je me retrouve enfin", "vraiment, avant, je ne comprends pas ce qui m'était arrivé mais ce n'était pas moi". Ceci pour dire qu'un traitement bien conduit peut (et doit ou devrait) aller bien au delà de la disparition de tel ou tel symptôme, de la normalisation de telle manifestation mais doit s'accompagner, quand l'action curatrice est réelle et profonde, d'une amélioration globale du patient, d'un sentiment de bien être, de coincidence avec soi même, de se sentir profondément bien et profondément soi même. 

Mais si le médicament homéopathique est porteur d'un sens biologique, comment celui-ci peut il s'envisager et sous quelle forme ce sens peut-il être transmis à l'organisme ? Voila de quoi nous occuper la prochaine fois. 

Publicité
Publicité
Commentaires
HOMEOLOOK, homéopathie, science et médecine ... blog de Philippe Marchat
Publicité
Archives
Newsletter
Publicité