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HOMEOLOOK, homéopathie, science et médecine ... blog de Philippe Marchat
12 octobre 2013

La médecine, grande absente de l'écologie

L'écologie est à la mode, elle imprègne l'esprit de l'époque et chaque parti politique et gouvernenmt se sent obligé d'y faire référence et d'en reprendre, ne serait-ce qu'officiellement, certaines des préoccupations.

Mise en cause et sortie demandée du nucléaire, diminution de la place de l'automobile dans les transports, soutien du ferroutage contre le tout "poids-lourd", proposition de décroissance, opposition aux OGM, aux gaz de schistes, etc. De nombreux sujets brulants retiennent l'attention des écologistes. Cela rend d'autant plus étonnante, pour ne pas dire frappante, l'absence d'une authentique réflexion écolgiste sur la conception médicale actuelle. Comme si la critique écologiste s'arêtait aux portes de la médecine, comme si la médecine moderne était, "écologiquement correcte", comme si elle ne posait pas problème. 

Pas de critique de l'utilisation massive des antibiotiques, psychotropes, de la médicalisation  à outrance de nombreux troubles ou difficultés non proprement médicales. Pour prendre le seul exemple des antibiotiques, j'en prescris, chaque année, d'après les statistiques que la sécurité sociale fournit sur mon actvité, pour un peu plus de 400 euros par an pour une moyenne, dans mon département de 11.000 soit entre 25 et 30 fois moins que la dite moyenne. Cela pose quand même question me semble-t-il ? Et bien non, cela ne semble pas poser problème, en tout cas, le rpoblème n'apparaît pas dans le discours politique de l'écologie. 

Pourtant Ernst Haeckel définit l’écologie comme «la science des relations des organismes avec le monde environnant ». L’écologie au sens large est donc la science qui étudie les conditions d’existence. C'est une science récente de la biologie, née dans les années 1800, une science qui se donne pour objet les relations des êtres vivants (animaux, végétaux, micro-organismes, etc.) avec leur habitat et leur environnement, ainsi qu'avec les autres êtres vivants.

Or force est de constater que cette pensée globale, cette réflexion sur les relations complexes et globales entre l'homme et son environnement ont cédé le pas devant la seule (bien que légitime) préoccupation environnementale. La critique des effets néfastes de l'activité de l'homme sur l'environnement est ainsi devenue l'essentiel de la pensée écologique. En fait, il semble qu'il y ait moins une véritable pensée globale dans l'écologie politique qu'une "fixation" sur quelques chevaux de bataille. Ce pourquoi, sans odute, la conception médicale de la biomédecine n'y est jamais mise en cause. 

Pourtant dans le modèlemédical actuel, l'organsime est considéré en soi, fermé sur lui même, comme indépendant de  son environnement affectif, climatique, des activités du sujet, etc. c'est à dire d'une manière foncièrement "anti-écologique". L'objectivation des lésions prend le pas sur l'importance des relations. c'est ainsi que, dans le modèle biomédical actuel, l'asthme est considéré comme une "pure" maladie inflammatoire des bronches alors que tout montre que c'est largement aussi, et sans doute surtout, car l'inflammation n'est que la conséquence de cela, une maladie due au déséqulibre entre le sujet et son environnement climatique (influence de l'humidité par exemple), affectif et social (contrariété, chagrins, hmiliation, colère rentrée), ainsiq ue le déséquilibre induit par des prises médicamenteuses et des injections vaccinales excessives, etc. 

Comment l'écologie ne dénonce-t-elle pas cete conception de la santé qui nie la nécessaire adéquation de l'individu à son environneemnt pour ne retenir que des causes pathogènes isolées. Nombre de maladies ont pour véritables causes, non pas la présence telle ou telle bactérie ou virus mais une incapacité de l'organisle à s'adapter à ses "conditions d'existence". Le déficit abyssal de l'assurance maladie a, d'ailleurs, aussi, à voir avec ce modèle biomédical qui, valorisant à l'extrême, les causes locales aboutit à une recherche couteuse (inflation des prescriptions de scanners et IRM, etc) à la recherche d'une cause locale identifiable là où un déséquilibre global est en cause. Comment un mouvement politique influent peut-il ne pas s'emparer d'un tel sujet complètement dans "sa" logique de pensée ? 

Il est, à ce sujet, étonnant de constater le silence assourdissant de l'écologie face aux options de la stratégie vaccinale moderne. Non que les vaccins soient sans intérêt, loin de là. Mais la voiture n'est pas sans intérêt non plus, ce qui n'empêche pas les écologistes d'en souligner l'usage abusif et exclusif. Et la généralisation des vaccins est tout aussi abusive, elle aussi, et non réfléchie que l'utilisation de l'automobile. Et elle repose, elle aussi, largement sur les intérêts de lobbies industriels pharmaceutiques comme la production de l'électricité nucléaire repose sur ses propres lobbies. Comment ne pas s'étonner, aussi, du manque de réflexion globale sur les "grands équilibres" écosystémiques. Chacun sait que le fait de donner des antibiotiques, s'il décime les bactéries néfastes favorisent, aussi, le débeloppement des mycoses sans parler de la sélection de bactéries résistantes. Pour faire simple, voire "simpliste", chacun comprend que si 'lon décime les renards dans une région, les lapins vont pulluler. Car on aura rompu, déplacé, un équilibre "systémique". Autrement dit, il est important de penser globalement et de se demander si quand on croit "régler" un problème on n'en "provoque" pas un autre. Il serait donc éco-logique de se demander si, par exemple, quand on vaccine, contre un type de méniningite, cela n'a aucun impact sur les autres types de méningite, c'est à dire de s'assurer que les cas "évités" ne sont pas "compensés par de nouveaux cas d'un autre type. Vérifications qui ne sont jamais faites. 

Et que l'on ne vienne pas dire que la vaccination a éradiqué, à elle seule, telle ou telle maladie ce qui relève du mensonge le plus flagrant. Car là aussi, il faudrait être capable de penser, authentiquement éco-logiquement. C'est bien vrai qu'il n'y a plus de variole dans le monde. Mais il n'y a plus ni peste, ni lèpre, ni choléra dans les pays riches et aucun vaccin contre ces maladies n'a jamais été utilisé. La politique vaccinale moderne devrait, donc, logiquement être pensée et mieux "encadrée". 

 De la même façon, alors que depuis vingt ou trente ans, les cas d'asthme graves et mortels ne cessent d'augmenter dans les pays riches (provoquant plus de 2500 décès par an dont la moitié d'enfants), comment se fait-il que nul ne se demande si cela n'a pas à voir avec des stratégies thérapeutiques et vaccinales intempestives ? Réponse :car l'on ne sait toujours pas, ou pas encore, penser globalement, qu'on n'a pas compris que "traiter" un problème peut en déclencher ou aggraver un autre. Que de grand équilibres existent qu'il convient, non pas forcément de respecter (je ne suis pas partisan du status quo ou anti-progrès) mais de prendre en compte avant d'agir.

En un mot comme en cent, la biomédecine est pleine de qualité mais elle n'est,  en fait, qu'un instrument. Dont on peut faire bon ou mauvais usage. Il serait intéressant que l'on s'interroge sur celui-ci et il est navrant de voir qu'une telle réflexion est absente du courant de pensée majeur qu'est l'écologie, courant qui devrait, "nturllement" se poser ses questions.

Sans doute cela vient-il du fait que l'écologie moderne est adolescente. Qu'elle pense, encore, avant tout, "contre". Qu'elle s'oppose au modèle dominant et n'a pas, jusque là, réussi à s'en affranchir pour penser de façon vraiment autonome un modèle authentiquement alternatif. L'absence de toute réflexion critique de sa part sur le modèle biomédical en est un signe flagrant et décevant. 

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