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HOMEOLOOK, homéopathie, science et médecine ... blog de Philippe Marchat
1 novembre 2013

Le paradoxe Hippocrate (2)

Hippocrate, père fondateur de la rtionalité médicale et figure tutélaire de la médecine occidentale, défendait donc une vision médicale à l'opposé de celle de la médecine moderne. Au lieu de rapporter comme celle-ci toutes les maladies à un agent extérieur (bactérie, virus) ou interne (cholestérol, sucre en excès, défcit de tel neuromédiateur dans les troubles psychiques), Hippocrate les voyait comme résultant de l'influence des émotions, des saisons, des climats, d'un déséquilibre des "humeurs".

Notons encore que l'occident s'ouvre, peu à peu, à l'acupuncture et la médecine traditionnelle chinoise qui sont d'inspiration globale et très proche dans l'esprit de la médecine hippocratique.  Les maladies, dans les deux cas, sont considérées comme dies à un déséquilibre de la totalité de l'organisme, en relation avec des troubles émotionnels, l'alimentation, les saisons, les climats, bref, elles témoignent d'une désadaptation de l'organsime apr rport à son environnement.

Mais pourquoi faudrait-il choisir un modèle contre l'autre, un modèle plutôt que l'aure ? Pourquoi pas l'un ET l'autre ? Il est quand même iquiétant, me semble-t-il, de constater l'infirmité de notre civilisation occidentale à conjuguer, c'està dire, faire vivre ensemble, comme deux facettes complémentaires, les deux conceptions historiquement constitutives de son histoire . `

Pourquoi les maladies devraient-elles considérées, d'une façon exclusive, soit l'un, soit l'autre, soit comme relevant d'une cause locale, soit d'un déséquilibre global. Blanc ou boir donc quand la réalité est faite de blanc, de noir, et de beaucoup de gris aussi. 

Or, la médecine occidentale possède, en l'homéopathie, une approche globale, d'esprit hippocratique et assez proche, aussi, d'une certaine façon, de la logique chinoise. 

Pratiquant la médeine génarale, l'homéopathie et l'acupuncture, je suis frappé de voir la complémentarité de ces approches. 

Dans un univers médical "idéal", le médecin posséderait cette double cultutre, il penserait avec son cerveau gauche (analyse, calcul, raisonnement logique) et son cerveau droit (synthèse, vision globale, intuition et raisonnement analogique). 

L'avenir est, sans doute, là dans un médecin "tiers-instruit" comme aurait dit Michel Serres. Humaniste et scientfiique, clinicien et "savant", allopathe et homéopathe. Dans une médecine qui aurait résolu le paradoxe d'Hippocrate. 

 

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