Unité et globalité (suite) : l'inscription du vivant dans le temps
Une différence frappante entre l'approche de la bio-médecine, ou médecine dite "classique" et l'homéopathie est liée à la place qui y est faite au temps, à la chronicité, à l'histoire du patient.
la biomédecine a, en effet, spatialisé la maladie. Celle-ci, désormais définie par son imagerie (hernie discale visible asur le scanner ou l'IRM, ulcère duodénal ou polype colique mis en évidence par fibroscopie et/ou coloscopie) s'inscrit, comme l'image, dans l'espace. Infarctus maladie du coeur, brocnhite, du poumon, hépatite,, du foie, etc. Un patient qui présente, en dix ans, trois de ces pathologies sera donc considéré comme atteints, successivement, par trois pathologies locales inscrites, chacune dans un organe différent. Sans donc, aucun lien de parenté entre elles.
Ces trois maladies seront considérées comme successives et indépendantes entre elles.
Quand aux maladies dites chroniques, elles ne sont pas, non plus, inscrites dans une authentique temporalité. Une bronchite chronqiue est une bronchite qui traine, qui dure, c'et tout. idem pour toutes les autres maladies chronqiues "classiques".
En homéopathie, les choses s'inversent complètement. Toute l'histoire du patient, de ses origines (conditions de la grossesse et de l'accouchement), de sa petite enfance, jusqu'au moment de sa consultation actuelle, est prise en compte. la biographie du patient est donc essentielle, sa biopathographie notamment. Ici, chacune des maladies différentes passées, n'est pas considérée comme indépendanes des autres mais constitue un moment (il y a donc une temporalisation de l'espace) de l'histoire du patient. L'enchainement maladie bronchique, puis migraines puis lombosciatique définit donc l'histoire du patient, sa trajectoire spatiale mais aussi temporelle.
Ceci a des conséquences pratiques et donc thérapeutques très importantes. C'est que le traitement de la pathologie actuelle du patient ne sera pas unqiuement dicté par l'état local actuel mais, nous l'avons vu, par son état global actuel (il vient pour une sciatique mais présente aussi des migraines et une tendance allergique nette et le traitement de sa sciatique tiendra compte de cette globalité) ainsi que, et c'est le point supplémentaire que nous ajoutons aujourd'hui, le traitement de l'état global actuel prendra également compte de l'histoire du patient.
En une formule "choc", certes simplificatrice, nous pourrions dire que l'allopathie relève , avant tout, de la géographie. L'homéopathie inscrit celle-ci dans l'histoire du patient. Ce qui nous semble plus conforme à la réalité, plus en accord avec la vie qui est changement et évolution avant tout.
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