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HOMEOLOOK, homéopathie, science et médecine ... blog de Philippe Marchat
2 février 2014

Le cholestérol remis à sa place ... très mineure

Les associations médicales spécialisées en cardiologie viennent de réviser à la baisse le rôle du cholestérol dans la survneue des pathologies cardiovasculaires. Et ceci permet de se désiller les yeux et d'enfin constater que le cholestérol a été, avec beaucoup d'excès et de très fortes arrières pensées économiques (fournir une "cible" bien identifiable pour des médicaments onéreux, prescrits en masse et pendant des années et des années) élevé il y a de nombresuses années, au rang de facteur de risque cardiovasculaire majeur. Or, comme le dit le Pr. François Gueyffier (chef de service de pharmacologie cilnqiue et essais thérapeutiques des hopitaux civils de Lyon), il est bon d'avoir remis le bilan lipidique à sa place "qui est très modeste ... la cholestérolémie représente un impact inférieur à 10 %" sur le risque vasculaire global. Les principaux facteurs de risque vasculaire étant l'âge, le sexe, le tabagisme, le diabète et l'hypertension artérielle. 

Il n'y a donc plus de nécessité de continuer à sur-prescrire les médiaments anti-cholestérol (qui grêve, soit dit au passage, lourdement le budget de le sécurité sociale). D'autant plus que, maintenant que le mythe est brisé, on accepte, enfin (j'avais consacré quelques pages sur ce sujet dans un livre publié en 2001) d'ouvrir les yeux sur le caractère délérère de ces prescription car, non seulement ces médicaments s'adressent à un facteur artificiellement surévalué, mais, de plus, leur action qui entraine un bénéfice vasculaire très relatif entraine une surmortalité d'origine non vasculaire qui fait qu'au plan de la mortalité globale, ils ne présentent à peu près aucun intérêt. 

Enfin, on accepte, enfin encore, de voir que, notions qui étaient pourtant disponibles et évidentes, mais délibérément négligées, par exemple, entre la France et certains pays anglo-saxons, avec des valeurs de cholestérolémie équivalente, la population française présente deux à quatre fois moins de problèmes vasculaires, ce qui montre bien que le cholestérol a un rôle bien moindre qu'anoncé. 

Il n'y a guère que pour les sujets ayant déjà fait un infarctus ou un AVC que la baisse du cholestérol semble bénéfique, et encore, avec des prescriptions à des doses moindres que précédemment. 

Ceci témoigne du caractère délétère et nuisible de l'obnubilation moderne sur des paramètres isolés. Il montre la nécessité de raisonner au cas par cas. de ne jamais oublier que l'industrie pharmaceutique est une industrie utile et même indispensable amis que c'est , vaant tout, une industrie qui poursuit ses propres intérêts. Que ceux-ci puissent coincider avec ceux de la santé publique est certain mais il est certain aussi que cette coincidence ne va pas de soi. C'est à chacun de garder un esprit critique et lla nécessité de mettre en avant un deuxième modèle médical, complémentaire du modèle biomédical, semble d'autant plus fort. 

Tant que nous continuerons à penser que les maladies relèvent avant tout de causes locales et isolées, en négligeant l'importance de la régulation et du maintien de l'équilibre global de l'unité psychophysique, la porte restera grande ouverte pour les "manipulation" des données disponibles et pour la promotion de médicaments prenant pour cible des facteurs de risque artificiellement sur-évalués. 

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