LE PREMIER RAPPORT AUSTRALIEN ENFIN PUBLIÉ ...
Toute la campagne récente contre l'homéopathie a, je l'ai rappelé plusieurs fois, débuté en 2015, en Australie, par la publication d'un rapport de l'équivalent de la HAS française, concluant à l'inefficacité de l'homéopathie.
Les premières attaques, en France, il y a un peu plus d'un an, s'appuyaient, d'ailleurs, très largement, sur ce rapport australien et demandaient aux autorités françaises de suivre l'exemple australien. De plus, le rapport de la HAS qui a conduit la ministre française de la santé a décider du non remboursement à venir de l'homéopathie, a, lui aussi, fait référence à cette étude australienne.
J'ai dit, à plusieurs reprises, que ce rapport australien défavorable à l'homéopathie posait un très gros problème. A savoir qu'il avait été précédé par un premier rapport, favorable lui à l'homéopathie, qui avait été "enterré" et "remplacé" par le second au prix de manipulations scandaleuses et injustifiés.
Après quatre ans de dénégation, la HAS australienne s'est vue contrainte, sous la pression des homéopathes australiens qui ont lancé maints recours auprès des autorités judiciaires et politiques, à :
- reconnaitre qu'il y avait bien eu un premier rapport
- et à le publier.
Cette publication a eu lieu fon aout 2019. Il est plus qu'intéressant de noter le changement de ton de l'autorité de santé australienne puisque, selon sa directrice générale, le professeur Anne Kelso, nous avions tous mal compris. « Contrairement à certaines allégations, l'examen n'a pas conclu que l'homéopathie était inefficace ».
C'est bien le moins que l'on puisse dire puisque ce premier rapport conclu "à des résultats encourageant concernant l'efficacité de l'homéopathie", notamment dans cinq type de pathologies différentes dont certains effets secondaires des traitements anticancéreux.
Nos confrères australiens auront, maintenant, à exiger des explications sur les manipulations pratiquées sur ce premier rapport pour aboutir au second et à demander les sanctions qui s'imposent.
Pour ce qui concerne notre pays, cette publication du premier rapport doit être largement diffusée et ses conclusions favorables à l'homéopathie versées au débat. Quand au travail de la HAS, il doit, fermement, être contesté dans sa rigueur et sa loyauté (en raison d'évidents conflits d'intérpêts d'un certain nombre d'experts) et, au vue de ces données nouvelles, complètement repris de zéro.