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HOMEOLOOK, homéopathie, science et médecine ... blog de Philippe Marchat
16 février 2014

Qu'est ce qu'une médecine naturelle ?

On oppose souvent la bio médecine et les médecines dites naturelles. Surtout en mettant en avant le côté "chimique" des médicaments "conventionnels" et le cômédicament ses autres médicaments. Ce n'est, pourtant, pas le seul ni peut être le meilleur angle de vue à porter sur la questiplus certains médicaments naturels sont éminemment toxiques et dangereux et de nombreux médicaments dit chimiques sont extraits de plantes ou de mineraux, sont donc largement naturels. 

Il y a un aspect essentiel permettant de distinguer bio médecine et homéopathie sous cet angle de la nature. À savoir les voies de soins et de guérison empruntes dans chaque cas. La bio médecine utilise avant tout des médicaments "anti" biotiqueś inflammatoireś ulcereux̀ asthmatiqueś cancéreuse etc. Elle s'oppose donc délibérément aux voies naturelles d'auto guérison dont dispos l'organisme pour s'y substituer. C'est éminemment légitime en cas de méningite bactériennes par exemple, car la gravité de la pathologie et son caractère aigû, suraigu même, exclut toute tentative de re équilibration qui solliciterait les capacités d'auto guérison de l'organisme. Mais devant la pathologie infectieuse à répétition de nombreux patients, c'est moins la virulençe des germes qui est en cause que l'incapacité de s défenses naturelles à se mobiliser efficacement. Dans ce cas, emprunter des voies naturelles de guérison consiste à prescrire appartient des médicaments susceptibles de ré mobiliser les capacités naturelles d'auto guérison et d'autodéfense. 

La vraie dimension naturelle d'une thérapeutique passe donc moins par ce qu'elle utilise comme substance que par les mécanismes de guérison qu'elle emprunte. Se substituer à l'organisme n'est justifié que lorsque celui ci est nettement débordé dépassé, dans l'incapacité fondamentale de faire face. 

Devant chaque patient il convient donc de se demander si sa pathologie relève d'un débquantitatif disons quantitatif) de ses capacités naturelles de défense ou d'un défaut (qualitatif) de leur mobilisation. Il est aussi inutile et nuisible de chercher à rééquilibrer un organisme complètement dépassé par la maladie que de substituer à lui, au lieu de la rééquilibrer, quand son potentiel d'autodéfense devrait suffire à le mener à la guérison. 

C'est la bio-logique que j'ai, personnellement, à l'esprit devant chaque patient qui vient me consulter. C'est la bio-logique qui devrait, me semble-t-il, sainement orienter le choix du recours aux médicaments allopathiques ou homéopathiques et permettre aux deux conceptions médicales de cohabiter pour le bien de tous. 

 

 

 

 

 

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